vendredi 19 février 2010

Les résultats, en termes de repousses, sont-ils vraiment meilleurs via FUT que via FUE ? Le point sur la question :

C’est vrai qu’il est souvent plus commode de blâmer la technique ou les outils utilisés, quand les résultats d’une greffe de cheveux sont pauvres. Mais parfois, la raison se trouve simplement dans la manière dont la technique est pratiquée et la qualité du travail, du résultat en est inhérente.

La FUE est une technique en soi qui demande une maîtrise et un doigté particulièrement précis. Les résultats obtenus peuvent tout à fait atteindre les mêmes résultats en terme de repousses et même parfois de greffes disponibles dans la zone donneuse. Il est bon de garder à l’esprit que la FUE est une technique éprouvante à pratiquer, pour le docteur et son équipe. Également, il peut résulter certaines imperfections en quelques zones, donc en plus du doigté, de la maîtrise et de la résistance au stress et à la fatigue, de la compréhension, de la connaissance, de l’expérience et finalement aussi beaucoup de patience sont des qualités que tout praticien de la FUE doit avoir pour prétendre à des résultats équivalents tant en FUT qu’en FUE. Tout cela réside dans le simple fait que chacun des punchs pratiqués sur le scalpe peuvent augmenter le taux d’erreurs et bien entendu plus l’intervention est large plus le taux est grand.

Pour illustrer cela, prenons par exemple, un point qui n’est pas souvent discuté : la direction des cheveux au moment de l’extraction de la greffe et aussi de son implantation dans la zone receveuse, cela pèse également dans la balance pour un résultat optimal, car d’une partie à l’autre de la tête l’implantation de chaque cheveu doit être adaptée, alignée sur un schéma dicté originairement par la nature, de la même manière que la profondeur de chaque greffe doit l’être aussi.
Placée individuellement, chaque greffe de manière différente et avec un angle différent prend d’autant plus de temps au
praticien qui veut offrir le meilleur résultat possible à son patient. Par exemple, durant l’opération, cela impose au praticien de constamment adapter sa position assise pour être correctement placée pour chaque greffe à implanter.
Une mauvaise compréhension des angles de cheveux et de leur répartition peut rapidement et facilement résulter d’un taux assez grand de transsections au niveau de la zone donneuse, des UF limitrophes à chaque extraction, mais également de la greffe extraite elle-même, qui alors ne poussera jamais.
Avec le temps, le
praticien peut même sentir l’Unité Folliculaire s’insérer dans le punch. Pour cela, bien sûr une extraction entièrement manuelle est requise, une connaissance accrue et une longue expérience de la FUE, sont les conditions inhérentes à l’acquisition de cette performance essentielle à une greffe de cheveux optimale sous tous ses aspects.

lundi 15 février 2010

FUE : Les maximums de la zone donneuse !

Quand on planifie une greffe de cheveux via la technique FUE, il est primordial d’être conscient des éléments qui permettront une extraction des greffes de manière optimale pour la zone donneuse. Certains de ses éléments les plus importants résident simplement dans la planification de cette extraction dans le but de ne pas compromettre l’aspect de la zone donneuse après l’intervention. C’est également de cette manière qu’on optimalise les options futures dans le sens d’une conservation du maximum des possibilités que peut offrir un capital de greffes limité pour tous. Le degré d’extraction doit être calculé de manière à ne pas dépasser une certaine limite pour ne pas laisser des zones visiblement sans cheveux ou pour ne pas laisser de signes « d’extractions industrielles » deviendront visibles lorsque les cheveux sont coupé court.

Il ne faut pas croire que le nombre de cheveux disponible dans la zone donneuse est grand, sinon
1. Pourquoi ce nombre est-il tant limité?
2. Pourquoi la FUT peut-elle fournir un nombre plus conséquent de greffes chez la majorité des patients ?
3. Quelles sont les implications pour la zone donneuse ?

Les Limites de la FUE ?

La FUE ne laisse peut-être pas de cicatrice linéaire comme le fait la FUT, mais si elle n’est pas pratiquée correctement avec une réflexion poussée sur les limites et la manière d’extraire chacune des greffes, la multitude de petites cicatrices peut devenir visible et même toute la zone donneuse peut être compromise autant pour de futures sessions de FUE que pour des sessions de FUT.

Répandre les greffes au maximum sur toute la zone de sécurité, permet de garder une zone donneuse homogène, il n’est pas recommander de pratiquer la FUE sur une zone isolée, par exemple pour éviter de raser toute la zone donneuse, cela limiterait d’une part le nombre d’extractions et augmenterait les risques potentiels d’overharvesting dans cette zone (densité laissée drastiquement trop basse, impression clairsemée de la zone donneuse), en tout cas cela créera une zone avec une densité plus basse que le reste de la couronne et ne sera pas naturel, d’autant plus les cheveux sont courts.
Également la zone donneuse contient différentes parties, par exemple la zone occipitale (à l’arrière du crâne), contient plus de groupements de cheveux, il est donc plus facile d’extraire de cette zone plutôt que sur le reste pour obtenir un résultat « better/bigger/faster ». Cependant, il faut utiliser cette richesse à bon escient, en effet, cette zone contient donc plus de cheveux, plus de densité, plus de cheveux par Unités folliculaires ce qui rend cette partie plus facile à exploiter que le reste de la zone donneuse.

Le nombre de greffes total qui peut être extrait de la zone donneuse en FUE, dépend d’une clinique à l’autre. Le Dr. Bisanga, par expérience, pense qu’il est préférable généralement de se contenter d’une extraction de l’ordre de 25-30% par cm² sur une zone donneuse dont la densité est bonne et avec peu, voire pas du tout, de miniaturisation dans cette zone. Cela serait la limite pour être sure de ne causer aucun potentiel problème dans le futur.

Pourquoi les sessions de FUE ne peuvent pas atteindre le même nombre de greffes qu’une session en FUT ?

Dr. Bisanga limite ses sessions de FUE à 3000 greffes sur deux jours de travail consécutifs, or il est vrai qu’il atteint jusque 5000 greffes une une seule journée de FUT. C’est parce que l’expérience du Docteur l’a amené à la conclusion que pour un maximum de chance de repousse complète et pour une cicatrisation optimale, il était nécessaire de rester en dessous de cette limite. Également par rapport au nombre de jours de travail, cela semble être difficile pour le patient d’en supporter plus, mais également pour l’organisme dont les premiers jours de cicatrisations sont les plus importants.
En dépassant cette limite, on augmente également les chances d’être finalement obligé d’extraire des greffes de manière rapprochées les unes des autres, des zones partiellement sans cheveux en résulteraient au fur et à mesure que la zone donneuse devient plus chargée d’extractions, la FUE n’atteint plus son objectif de technique quasi invisible puisque des « gaps » vides font alors leur apparition. Chaque extraction doit garder un certain nombre d’UF autour d’elle pour rester invisible.

Une autre raison probablement est le temps, il est clair que pour atteindre un taux de repousse de l’ordre minimum de 95%, comme il est observé généralement chez les patients du docteur Bisanga, il faut garder la tête froide. Il n’est pas difficile d’imaginer que pratiquer des milliers de transplantations avec des punchs de moins d’1mm (0,75mm et 0,8mm, comme il est le seul à les maîtriser en Europe et fournit des résultats constants et au plus haut niveau) peut-être difficile à endurer au niveau mental et physique pour certaines personnes. Et même en ce qui concerne le patient lui-même il est généralement dur de passer plus de deux jours consécutifs en salle d’opération, les mêmes positions doivent être gardées pendant de longues heures, cela est donc difficile physiquement, mais peut l’être aussi mentalement.
Le rythme d’implants en FUE est de 500 à 1500 greffes par jours, ce qui est plutôt exceptionnel, au-delà de deux jours consécutifs le bien-être du patient commence à être fortement atteint et cela se lie lie au processus de cicatrisation qui, par conséquent, se voit diminué. Des chances de repousses diminuées et des cicatrices plus visibles résulteraient d’un processus de cicatrisation non optimalisé.

samedi 28 novembre 2009

Quel punch pour une micro-greffe optimale ? La FUE en question !

La " FUE ne laisse pas de cicatrice " ou "sans cicatrice" est un très bel argument commercial, mais en pratique c’est un mensonge ! La vérité est que la FUE, quand elle est effectuée dans les "règles de l'art" ne laisse des traces que très difficilement perceptible à l'oeil nu.
La FUE telle qu’elle doit être pratiquée pour laisser le moins de traces possible doit être faite avec le punch le mieux adapté…  La limite étant posée par le diamètre même d’une unité folliculaire naturelle. Le punch le plus adapté est le 0,75mm ou le 0,8mm… Mais pourquoi certains praticiens utilisent encore des punchs plus larges ?
Tout d'abord, il faut comprendre que la phase d’extraction des greffes au punch est une opération qui demande un geste précis et délicat de la part du praticien. Une expérience et une maîtrise exceptionnelle est nécessaires pour répéter se geste autant de fois qu’il y a de greffes à extraire, allant jusque 3000 ! La FUE est une opération éprouvante pour le praticien et déjà à partir de 500 extractions.

Le danger principal est littéralement que le praticien vise mal lors de l’extraction… plus le punch est petit, plus l’erreur de transsection est possible. L’UF étant alors coupée en deux, la greffe est morte et ne repoussera pas. Beaucoup alors décident de ne pas prendre ce risque et d’utiliser alors des punchs plus larges (1mm, 1,2mm, 2mm…) pour assurer tout de même un bon taux de repousse, mais à quel prix ?
Un punch plus gros que le 0,75 ou le 0,8mm permet peut-être de viser l’UF à extraire plus facilement, mais le principal inconvénient est la transsection limitrophe : L’UF extraite est bien visée et saine, mais les UF limitrophes sont transsectées par les parois du punch. Donc pour une UF en moins dans la zone donneuse, c’est en réalité, 2, 3, 4 ou 5 qui meurent à ses alentours !!! Ceci est dramatique, car le capital de greffe est limité à vie, donc littéralement précieux pour chacun et aussi, car les cicatrices sont d’une part plus larges et d’autres parts visibles plus facilement, car moins de cheveux aux alentours pour les camoufler.
Certains praticiens, pour plus de productivité, décident également d’utiliser des punchs larges (1,2mm 1,5mm 2mm et plus) dans le but d’extraire plusieurs UF naturelles par greffe… bien entendu, le risque de transsections limitrophes est toujours présent et même proportionnellement plus grand, mais surtout le rendu esthétique n’est jamais au rendez-vous. Par exemple, la ligne frontale doit toujours être composée d’UF d’un seul cheveu… sans cela le rendu n’est pas naturel, également la réimplantation des UF dans leur état naturel assure un aspect et une greffe de cheveux indétectable !
Pourquoi n’utilise-t-on pas des punchs encore plus petits que le 0,75mm ? Tout simplement parce qu’il s’agit du diamètre le plus adapté à celui des unités folliculaires naturelles. Donc, il s’agit littéralement de la trace minimum pouvant être laissée par chaque extraction en FUE.

Pour conclure, la FUE est une technique qui pour être effectuée avec respect pour la zone donneuse du patient, doit être confiée à un docteur ayant une grande maîtrise de son geste. Bien évidemment, la technique doit être entièrement pratiquée manuellement, également il faut rester vigilant quant aux termes marketing utilisés parfois pour justifier une utilisation non conforme à une FUE respectueuse. L’explication théorique de la FUE est des plus simples :
Folliculaire Unit Extraction : Extraction d’une seule unité folliculaire naturelle à la fois, pour cela : punch adapté : 0,75mm ou 0,8mm.
 Les traces laissées par les punchs seront alors difficilement perceptibles à l’œil nu et votre greffe sera alors optimale !
La combinaison entre une FUE respectueuse avec un traitement de PRP semble être la meilleure solution.

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